« J’ai décidé de prendre soin de moi » 

Témoignage d’Isabelle, 42 ans, maman et nouvelle patiente en orthodontie

Pendant des années, Anaïs a mis ses enfants, son travail et son quotidien en priorité. À 40 ans, elle a enfin pris la décision d’aligner ses dents avec un traitement orthodontique par bagues linguales. Elle nous partage son parcours, ses raisons et les bénéfices de cette transformation.

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Pourquoi avoir attendu jusqu’à 40 ans ?

« Je ne m’aimais pas en photo. Je souriais en fermant la bouche, je faisais tout pour cacher mes dents. Mais je me disais que ce n’était pas grave, que ce n’était pas une priorité. J’avais les enfants, la maison, le travail… Et puis, je pensais aussi que l’orthodontie, c’était pour les ados. »

Comme beaucoup de parents, Anaïs s’est oubliée. Elle nous confie que ses complexes dentaires remontaient à l’adolescence, mais à l’époque, ses parents n’avaient pas pu lui offrir un traitement orthodontique. Elle s’était habituée à vivre avec.

Pourquoi avoir franchi le pas maintenant ?

« Quand ma fille de 13 ans a commencé son traitement, je l’ai accompagnée à chaque rendez-vous. Et un jour, je me suis surprise à l’envier. Elle allait avoir un beau sourire, alors que moi je continuais à me cacher. Ce déclic m’a poussée à demander un premier rendez-vous pour faire le point sur ma situation dentaire. »

 

Ce moment a été le point de départ d’un vrai changement. Après un bilan orthodontique, Anaïs a opté pour un traitement par bagues linguales, placées sur la face interne des dents, invisibles de l’extérieur.

« Je savais que les aligneurs transparents existaient, mais je ne voulais pas gérer les gouttières à retirer, à nettoyer, à ne pas oublier. Je suis déjà assez chargée entre le boulot et les enfants. Je voulais quelque chose de discret, mais sans charge mentale en plus. »

Comment s’est passé le traitement ?

Le traitement a duré 20 mois. Les débuts n’ont pas été faciles, surtout les 2 premières semaines, avec un peu d’inconfort et une diction légèrement modifiée.

« Mais on s’y habitue vite ! Mes collègues n’ont même pas remarqué que j’avais un appareil. J’ai gardé ça pour moi au début, et c’était une forme de liberté. Je faisais ce changement pour moi, pas pour les autres. »

Qu’est-ce que ce traitement lui a apporté ?

« Ce n’est pas qu’une question de dents alignées. C’est une question de posture, de confiance. Aujourd’hui, je souris en photo. Je me tiens plus droite. J’assume enfin mon visage. C’est comme si j’avais enfin récupéré une partie de moi. »

 

Anaïs évoque aussi un aspect plus intime :

« Je pense que c’est important que nos enfants nous voient aussi prendre soin de nous, pas seulement courir pour les autres. Ma fille m’a dit l’autre jour : ‘Tu souris tout le temps maintenant’. Ça m’a touchée. »

Un conseil pour celles qui hésitent ?

« Il n’y a pas d’âge pour se faire du bien. Il n’est jamais trop tard pour s’aimer un peu plus. On mérite aussi notre sourire. »