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Arrêt des parafonctions

Pouce et lolette : aider votre enfant à arrêter en douceur

Habitudes de succion et prévention des déformations dento-faciales
Orthodontiste à Genève – Cabinet Nuumoon®

Téter est un réflexe naturel et apaisant : dès la vie intra-utérine, le bébé apprend à sucer pour se nourrir, se détendre et s’endormir. Ce geste, rassurant et instinctif, libère des endorphines, véritables hormones du bien-être. Mais lorsque l’habitude de sucer le pouce ou la tétine (lolette) se prolonge au-delà des premières années, elle peut influencer la croissance du palais, la position des dents et la respiration.

La lolette : amie des premiers mois, mais attention à la durée

La tétine peut être utile au nourrisson lorsqu’elle est utilisée de manière ponctuelle et adaptée : elle apaise, aide à l’endormissement et peut parfois remplacer la succion du pouce.
Cependant, son usage prolongé ou systématique augmente le risque de dépendance et de déformation du palais.

Nos conseils :

  • Attendez que l’allaitement soit bien installé avant d’introduire une lolette (environ 1 mois).

  • Choisissez une tétine fine et physiologique (comme la Perfect MAM, dont l’efficacité est prouvée scientifiquement ou celle de curaprox).

  • Après 6 mois, commencez à limiter son usage aux moments de repos.

  • Évitez de la donner systématiquement pour calmer les pleurs : un câlin, une parole douce ou un doudou peuvent suffire.

  • Dès 12 à 18 mois, encouragez le sevrage progressif.

Une étude (Wagner & Heinrich-Weltzien, Orthod Craniofac Res, 2016) montre que les lolettes à col fin réduisent significativement le risque de malposition dentaire.

Le pouce : rassurant, mais plus difficile à arrêter

Contrairement à la lolette, le pouce est toujours disponible et impossible à perdre !
S’il apaise l’enfant, une succion prolongée (au-delà de 2-3 ans) peut cependant :

  • modifier la forme du palais, le rendant plus étroit et profond,

  • avancer les incisives (“dents de lapin”),

  • favoriser la respiration buccale et certaines déformations de la mâchoire.

Des recherches (Lynch et al., Pediatrics, 2016) suggèrent que la succion du pouce, exposant à plus de microbes, pourrait paradoxalement renforcer l’immunité — mais le bénéfice ne compense pas les risques orthodontiques après 2 ans.

Quel âge pour arrêter ?

Les spécialistes s’accordent :
👉 avant 3 ans, les déformations sont souvent réversibles ;
👉 après 4-5 ans, elles peuvent nécessiter une rééducation myofonctionnelle ou un traitement orthodontique interceptif.

Le sevrage peut être progressif, avec bienveillance et encouragement.
Chez Nuumoon®, à Genève, nous accompagnons les familles avec une approche ludique et motivante. Chaque enfant reçoit un “Diplôme de réussite” lorsqu’il parvient à se libérer de son habitude. Au sein de notre pôle Nuumoon® Myofonctionnel, les enfants auront la possibilité de visiter la maison de la petite souris et de lui déposer leur lolette. Une experience ludique afin de marquer le coup d’une façon agréable et enchantée!

Comment aider votre enfant à réussir ?

Au cabinet, nous proposons une consultation dédiée “pouce & lolette”, centrée sur l’écoute, la pédagogie et la motivation de l’enfant. La maison de la petite souris est un outil pédagogique fort et notre taux de réussite est très bon.
Notre équipe pluridisciplinaire (orthodontiste, logopédiste, pédiatre, ORL, ostéopathe) accompagne votre enfant dans ce sevrage, avec des conseils personnalisés pour retrouver une ventilation nasale correcte, une posture linguale équilibrée et une croissance harmonieuse du visage.

Nous croyons à une approche positive, non culpabilisante et progressive, pour transformer ce défi en réussite.

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Orthodontie pédiatrique

Dès l’âge de 2 à 3 ans, il est déjà possible – et utile – d’observer certains signes du développement bucco-dentaire de l’enfant. Une simple consultation à cet âge peut permettre d’identifier des habitudes ou des fonctionnements qui pourraient influencer la croissance harmonieuse du visage, des mâchoires et de la posture générale.

À travers une évaluation douce et adaptée à l’enfant, nous pouvons repérer par exemple:

  • Des troubles de la posture linguale (langue basse ou en avant, déglutition atypique).
  • Une respiration buccale persistante.
  • Une mastication déséquilibrée ou unilatérale.
  • Des dents de lait qui présentent un contact anormal ou un manque naturel d’usure (absence d’abrasion).

Ces observations permettent, dans de nombreux cas, de donner des conseils simples aux parents pour permettre de réorienter la croissance de l’enfant en lui donnant les bons stimulus.

Lorsque cela est nécessaire, nous pouvons également orienter vers des professionnels partenaires (logopèdistes, ergothérapeutes, physiothérapeutes, ostéopathes) pour accompagner au mieux le développement global de l’enfant.

Même si à cet âge il ne s’agit pas de poser un appareil orthodontique, la mise en place d’une surveillance régulière de la croissance est essentielle. Elle permet de suivre l’évolution des mâchoires, la dentition, la respiration, et d’intervenir au moment le plus opportun, si cela s’avère nécessaire.

Chaque enfant est unique. Une observation précoce et bienveillante, accompagnée de conseils adaptés, peut déjà faire une grande différence. Notre rôle est d’accompagner cette croissance dans les meilleures conditions possibles, avec douceur, écoute et compétence.

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orthopédie dento-faciale

Agir tôt pour accompagner la croissance de votre enfant

Entre 7 et 11 ans, période dite de dentition mixte, les dents de lait coexistent avec les dents définitives. C’est une étape clé pour observer et guider la croissance du visage, des mâchoires et des fonctions orales de l’enfant.

L’orthodontie interceptive, aussi appelée orthopédie dento-faciale, a pour objectif de corriger précocement les déséquilibres avant qu’ils ne s’aggravent. Lorsqu’une anomalie de croissance ou d’occlusion est détectée, une prise en charge douce et adaptée permet d’influencer favorablement le développement de la mâchoire et du visage.

Les bénéfices d’un traitement interceptif précoce

L’intervention précoce vise à :

  • Guider la croissance des mâchoires pour une occlusion équilibrée.
  • Assurer l’éruption naturelle des dents définitives sans manque d’espace.
  • Réduire les troubles respiratoires (respiration buccale, ronflements) pour un sommeil réparateur.
  • Améliorer l’élocution et corriger les mauvaises habitudes orales (succion, interposition linguale…).
  • Favoriser l’harmonie du visage et la confiance en soi.
  • Simplifier et raccourcir les traitements orthodontiques futurs à l’adolescence.
Une approche fonctionnelle et globale

Au-delà de la correction de la croissance des mâchoires et donc du visage de l’enfant, l’orthopédie dento-faciale vise aussi sa santé globale.
Corriger la respiration buccale, rétablir une ventilation nasale, rééduquer la posture linguale ou labiale : chaque geste agit sur la croissance staturale, la concentration, le sommeil et la vitalité générale.

C’est pourquoi notre approche associe, si nécessaire, une rééducation oro-myo-fonctionnelle, une guidance posturale, et parfois la collaboration de logopédistes, ostéopathes ou physiothérapeutes spécialisés.

Comment se déroule le traitement ?

Le traitement interceptif dure généralement de 6 à 12 mois, selon la situation.

Des appareils amovibles ou fixes, conçus sur mesure, accompagnent la croissance et favorisent un développement harmonieux du tiers inférieur du visage notamment.

Puis au moment du pic de croissance pubertaire et à l’arrivée de toutes les dents adultes (vers 12-13 ans), une évaluation complète est réalisée pour vérifier si un traitement orthodontique complémentaire (avec bagues Damon Ultima® ou aligneurs transparents Invisalign® / Spark™ par exemple) est nécessaire.

Pourquoi consulter tôt à Genève ?

Un bilan orthodontique préventif dès 3 ans permet souvent d’éviter des traitements plus longs et complexes à l’adolescence.

Chez Nuumoon Genève, notre mission est d’aider chaque enfant à respirer, grandir et sourire pleinement – dans le respect de sa physiologie et de son équilibre global.

À retenir

L’orthodontie interceptive, c’est bien plus que des dents droites : c’est une médecine de croissance, de respiration et de confiance.

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Apnée du sommeil

Quand la respiration influence la croissance et l’attention

À Genève, de nombreux enfants souffrent sans le savoir de troubles respiratoires du sommeil : ronflements, fatigue au réveil, manque de concentration ou difficultés scolaires peuvent en être les signes. Ces symptômes traduisent parfois un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS).

Pourquoi l’orthodontiste ?

Spécialiste de la bouche, des mâchoires et de la respiration, l’orthodontiste pédiatrique est en première ligne pour dépister ces troubles.

Au cabinet, nous réalisons un bilan de croissance faciale, de ventilation et de posture linguale, afin d’identifier précocement les enfants à risque d’apnée et d’agir avant que la croissance ou le sommeil ne soient perturbés.

Signes d’alerte chez l’enfant
  • Ronflement régulier ou respiration bruyante
  • Bouche ouverte la nuit ou le jour
  • Difficultés scolaires, irritabilité, somnolence
  • Croissance lente, cernes, visage allongé

Un sommeil fragmenté peut altérer la mémoire, la concentration et la croissance faciale.

Causes fréquentes
  • Amygdales ou végétations hypertrophiées
  • Mâchoire trop étroite ou trop courte
  • Posture linguale basse et respiration buccale
  • Sédentarité et alimentation déséquilibrée

Ces causes se combinent souvent ; une prise en charge pluridisciplinaire (orthodontie, ORL, logopédie, ostéopathie, physiothérapie) est essentielle.

Traitements efficaces
  • Expansion maxillaire orthodontique pour libérer le passage de l’air
  • Rééducation oro-myo-fonctionnelle pour restaurer une respiration nasale
  • Chirurgie ORL (amygdales, végétations) si nécessaire

Un enfant qui respire bien dort, apprend et grandit mieux.

L’objectif : corriger la cause, pas seulement les symptômes.

Et chez l’adulte ?
Les apnées provoquent fatigue, somnolence et risques cardiovasculaires.

Les traitements incluent la ventilation nocturne (CPAP), les appareils de propulsion mandibulaire ou une chirurgie orthodontico-maxillaire selon les cas.

Mais c’est dans l’enfance que la prévention est la plus efficace.

Orthodontie & respiration à Genève

À Lancy, notre cabinet associe orthodontie, rééducation ventilatoire et suivi fonctionnel.

Nous travaillons avec des ORL, pédiatres et thérapeutes pour aider chaque enfant à mieux respirer, mieux dormir et mieux grandir.

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orthodondie invisble à Genève

Aligneurs transparents & bagues linguales – l’art de corriger sans rien laisser paraître

Vous rêvez d’un sourire harmonieux sans appareil visible ?

Au Centre d’Orthodontie Nuumoon®, à Genève, nous proposons les deux solutions les plus discrètes : les aligneurs transparents (Invisalign® ou Spark™) et les bagues linguales WIN, placées derrière les dents. Deux approches différentes, mais un même objectif : aligner votre sourire avec élégance, précision et confort. Votre traitement débute par un bilan complet – clinique, radiologique et fonctionnel – réalisé par nos orthodontistes spécialistes.

Durée moyenne : de 6 à 24 mois, tout dépend du diagnostic initial et du plan de traitement choisi.

Les rendez-vous sont espacés (en moyenne toutes les 8 semaines), pour un suivi personnalisé et flexible.

Les aligneurs transparents : la technologie au service de votre sourire

Si votre cas est compatible avec les aligneurs, un plan de traitement 3D sur mesure est créé. Vous pouvez visualiser dès le départ la transformation progressive de vos dents et l’objectif final de votre sourire.

Chaque aligneur est porté environ 5 à 7 jours, 22h par jour, et retiré uniquement pour les repas ou le brossage.

Léger, indolore et quasiment invisible, il s’intègre à votre quotidien : réunions, sorties, examens… tout en améliorant jour après jour votre sourire.

Le coût est comparable à un traitement par bagues classiques.

Un devis précis est établi après diagnostic : car chaque traitement orthodontique est médical, et doit être confié à un praticien qualifié.

Les bagues linguales : l’excellence invisible
Chez Nuumoon®, les orthodontistes sont spécialistes. Dr Rioux et Dr Balland ont suivi un postgraduate en technique linguale dans les hôpitaux parisiens, auprès des pionniers de cette méthode.

Le système WIN, collé sur la face interne des dents, reste totalement invisible. Conçu à partir d’empreintes numériques et fabriqué par robotique de précision, il permet un alignement rapide, fluide et extrêmement précis. Le confort est remarquable : les attaches sont rondes et lisses, la langue s’y adapte en quelques jours, et la parole revient très vite à la normale.

En cas de besoin esthétique (dent manquante, meulage, espace à gérer), nous réalisons des solutions provisoires invisibles pour préserver votre sourire durant tout le traitement.

Une expertise rare à Genève

La technique linguale reste un art maîtrisé par peu d’orthodontistes.

Les Dr Rioux et Balland ont consacré plusieurs années à perfectionner cette approche et à transmettre leurs connaissances dans des congrès internationaux.

Leur passion ? Offrir des traitements à la fois esthétiques, performants et respectueux de la physiologie bucco-faciale.

Pourquoi choisir Nuumoon®
  • Orthodontistes spécialistes diplômées et reconnues par la SSO. Suivi personnalisé et plan de traitement sur mesure.
  • Technologies de pointe (Invisalign®, Spark™, WIN).
  • Expertise en orthodontie fonctionnelle et invisible.
  • Cabinet situé au cœur de Genève, facilement accessible.

Nuumoon® Genève – l’orthodontie invisible pensée pour les adultes exigeants, en quête de discrétion, de confort et d’excellence médicale.

Notre vision

L’esthétique du sourire, c’est une symphonie orchestrée par la science, l’œil du clinicien… et un petit grain de magie digitale. Notre équipe s’appuie sur les dernières données scientifiques (EBM) pour créer des sourires uniques, naturels et durables.

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Troubles de l’articulation temporo-mandibulaire et bruxisme

Les troubles de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM) désignent un ensemble de dysfonctionnements affectant l’articulation entre la mâchoire inférieure et l’os temporal du crâne. Ils peuvent se manifester par une grande variété de symptômes, parfois discrets, parfois très invalidants. Dans certains ça la douleur devient chronique, impactant le quotidien de façon significative.

Parmi les signes les plus fréquemment rapportés : douleurs à la mâchoire lors de la mastication, craquements ou claquements articulaires, sensations de blocage à l’ouverture ou à la fermeture de la bouche. Ces douleurs peuvent aussi irradier vers l’oreille, les tempes, le cou, et parfois jusque dans les épaules. Certaines personnes décrivent une gêne localisée à l’oreille sans pathologie ORL identifiée, des tensions musculaires permanentes, ou encore des céphalées chroniques.

Il n’est pas rare que ces symptômes persistent sans diagnostic clair, ou soient confondus avec d’autres affections. C’est pourquoi une évaluation spécifique, prenant en compte l’occlusion dentaire, les fonctions musculaires et la posture mandibulaire, est essentielle.

Dans notre cabinet, nous prenons le temps d’écouter chaque patient, de comprendre ses symptômes et de réaliser un examen attentif de la posture mandibulaire, de l’occlusion et des éventuelles tensions musculaires. Selon les observations, nous pourrons proposer un accompagnement orthodontique adapté, une orientation vers un travail fonctionnel ou, si nécessaire, recommander un autre professionnel de santé compétent dans ce domaine (physiothérapeuthe spécialisé, ostéopathe, ORL ou chirurgien maxillo-facial).

Le but d’une première consultation chez nous est  de vous apporter une évaluation rigoureuse et de vous orienter avec justesse, afin de vous proposer une aide concrète pour soulager durablement.

Si vous vous posez des questions sur votre mâchoire ou que vous vivez avec une douleur persistante, n’hésitez pas à en parler, car une prise en charge adaptée est possible. Nous sommes là pour vous accompagner, au service de votre confort et de votre santé.

Les symptômes

Vous souffrez de maux de tête inexpliqués ou de douleurs aux muscles des mâchoires ?

Vous souffrez de de douleurs au niveau de l’articulation à l’avant de l’oreille ?

Vous souffrez d’inconfort et de douleur irradiant dans le cou et les épaules ?

Vous entendez des « bruits » ou avez des sensations de craquement ou crépitement dans l’articulation lors de l’ouverture de bouche ?

Peut-être souffrez vous d’un trouble des articulations temporo-mandibulaires.

L’articulation temporo-mandibulaire (ATM) est l’articulation qui unit la mâchoire inférieure (mandibule) à l’os du crâne. Au nombre de deux, elles sont situées de chaque côté du visage, juste devant les oreilles.

Ces articulations sont parmi les plus complexes du corps. Pendant leurs mouvements, elles doivent s’ouvrir, se refermer, glisser vers l’avant, vers un côté et de l’autre et ce, d’une façon synchronisée. Beaucoup de personnes ont des troubles de l’ATM mais seulement une minorité sera affectée de problèmes sérieux.

Les troubles de l’ATM qui peuvent nécessiter un traitement sont ceux qui :

  • sont accompagnés de douleur ou inconfort importants,
  • présentent une mobilité réduite (ouverture limitée de la mâchoire).

La première étape de l’approche thérapeutique consiste simplement à permettre à la mâchoire de se reposer à l’aide d’appareils amovibles faciles à porter.

Trouble de l'articulation de la mâchoire

Le bruxisme ou serrement/grincement des dents

Le bruxisme ou serrement/grincement des dents

Le bruxisme (serrement/ grincement des dents nocturne ou diurne) est également un motif de consultation fréquent et a une origine multifactorielle ( stress, dérèglement du système nerveux central, problèmes musculaires,  problème d’occlusion dentaire…). Une première consultation avec votre orthodontiste permettra de mieux cibler l’origine de votre bruxisme, et d’évaluer la possibilité d’une action au niveau dentaire ou articulaire afin de vous soulager.

Votre cas est unique, votre orthodontiste est là pour vous renseigner.

Appareil Manducateur Harmonieux : cinq entités

woman in blue tube dress smiling

Chirurgie orthognathique

Pour les adolescents en fin de croissance ou les adultes

Une différence fondamentale entre les adultes et les enfants ou adolescents est l’absence de croissance.

En présence d’un déséquilibre squelettique important entre les mâchoires, il peut être nécessaire d’avoir recours à une chirurgie des mâchoires pour obtenir un équilibre adéquat entre les mâchoires du haut et du bas.

Alors que chez les enfants, le potentiel de croissance peut être utilisé pour corriger un déséquilibre squelettique, par exemple lorsqu’une des deux mâchoires est trop avancée ou reculée par rapport à l’autre.

 

Etroite collaboration entre orthodontiste et chirurgien maxillo-facial

La nécessité de l’association de l’orthodontie et la chirurgie maxillo-faciale est aujourd’hui reconnue de tous. Depuis une quinzaine d’années, les protocoles chirurgico-orthodontiques ont évolué dans le sens de la simplification, avec notamment l’essor des planifications numériques et du matériel d’ostéo-synthèse.

L’indication chirurgicale est le résultat d’une étude clinique et radiologique minutieuse qui associe les connaissances de différentes spécialités. Le chirurgien, le médecin-dentiste généraliste, le parodontologiste, l’orthodontiste, ainsi que diverses autres spécialités (physiothérapie, ostéopathie, logopédie, médecin ORL etc.) décideront d’une stratégie thérapeutique au début du traitement.

La première consultation

Chez l’orthodontiste

  • Bien souvent, la première consultation se fait chez l’orthodontiste. Soit le patient nous est adressé par son médecin-dentiste ou un autre médecin, soit le patient vient de son propre chef car il conscience d’une dysmorphose et souhaite y trouver une solution.
  • Il arrive aussi souvent que le patient prenne connaissance de son décalage squelettique lors de cette première consultation. L’orthodontiste va alors l’informer des possibilités de traitements, suite à son bilan.
  • Le bilan est nécessaire (photos, moulages 3D des dents, radiographies et analyse de ces éléments). Suite à une analyse complète, l’orthodontiste sera en mesure de proposer un ou plusieurs plans de traitement. Lorsque la chirurgie orthognathique est indiquée, le patient est invité à faire la deuxième consultation chez le chirurgien maxillo-facial.
  • Si le patient refuse la chirurgie, l’orthodontiste peut choisir l’abstention thérapeutique, si la balance coût/bénéfice/risque n’est pas à l’avantage du patient. Un traitement de compromis peut aussi être proposé. Attention, ces traitements ne seront jamais aussi stables et pérennes car les mâchoires seront toujours en décalage.

Chez le chirurgien maxillo-facial

Il arrive parfois que le patient consulte en premier lieu le chirurgien maxillo-facial. Ce dernier évaluera la malocclusion et expliquera au patient les objectifs d’une éventuelle chirurgie, les coûts qui y sont reliés, les étapes, délais, durée, risques, etc. afin que le patient puisse prendre une décision la plus éclairée possible.

La très grande majorité des cas de chirurgie nécessitent de l’orthodontie pour corriger les malpositions dentaires afin de préparer le cas avant la chirurgie alors, si le patient n’a pas déjà consulté un orthodontiste, le chirurgien le dirigera vers un orthodontiste pour une première évaluation orthodontique.

Chirurgie orthognaphique

Comment se déroule l'intervention ?
  • L’opération est pratiquée sous anesthésie générale après consultation anesthésique préopératoire. Dans la plupart des cas, le maxillaire est abordé par des incisions de la muqueuse buccale (pas de cicatrice extérieure).
  • Le chirurgien découpe l’os ce qui permet de le déplacer dans la direction prévue pendant l’intervention. Les fragments osseux sont alors fixés par des mini-plaques en titane (ostéosynthèse) ou parfois des fils d’acier ou de titane.
  • Des points de suture sont mis en place dans la bouche. Ils disparaissent en 2 à 4 semaines ou sont retirés en consultation.
  • Un blocage de la mâchoire du haut avec celle du bas est souvent réalisé. Les modalités et la durée du blocage seront précisées par le chirurgien.
  • La consolidation osseuse est obtenue au bout d’environ un mois et demi (6 semaines).
  • Suivant les cas, le matériel d’ostéosynthèse peut être retiré quelques mois après l’intervention (entre 6 mois et un an après l’intervention).
Anomalies sagittales

Les classes II squelettiques

Demande du patient

Le plus souvent, le patient se plaint d’avoir « les dents du haut trop en avant », parfois de posséder un « menton trop petit » ou un « nez trop grand ». Plus rarement, la forme ou l’interposition de ses lèvres peuvent le gêner. S’il existe une supraclusion, il peut abimer sa gencive (morsure palatine ou déchaussement de la gencive devant les incisives du bas) . Dans de rares cas, c’est un ronflement, voire même un syndrome des apnées du sommeil, qui motiveront la consultation.

La classe II squelettique

Il s’agit de la majorité de nos patients. La mâchoire du bas est en retrait par rapport à la mâchoire du haut. Il y aura un décalage dentaire associé dans le sens sagittal et parfois aussi dans le sens vertical (béances, supracclusion incisives). En général ce trouble est accompagné d’une insuffisance transversale du maxillaire (endognathie maxillaire) et une courbe importante du plan occlusal (appelée courbe de Spee).

Comment avance-t-on la mandibule ?

L’ostéotomie de la mandibule (ostéotomie d’Epker, ou d’Obwegeser ou Dalpon) se fait par l’intérieur de la bouche. La proximité du nerf mandibulaire inférieur explique la perte transitoire de la sensibilité de la lèvre inférieure. Le déplacement de la mandibule modifie la position du menton et de la lèvre.

Classe II Avant Après

 

Les classes III squelettiques

Demande du patient

De façon simplifiée, les patients se plaignent de leur mâchoire inférieure trop « en avant ». Dans certains cas, c’est en fait la mâchoire supérieure qui est « en arrière ».

La classe III squelettique

Par extension, les classe III squelettiques définissent les profils trans-frontaux (« prognathes »), c’est-à-dire dont la mandibule est trop en avant, ou le maxillaire trop en arrière. Ils sont associés à une mésiocclusion molaire (classe III d’Angle), et souvent un articulé inversé ou un « bout à bout » incisif. Il s’y associe fréquemment un excès vertical de la face, et un déficit transversal du maxillaire. Le volume lingual et les troubles de déglutition sont à considérer avant de planifier le geste.

Le traitement chirurgical consiste selon les cas à avancer le maxillaire ou à reculer la mandibule, et bien souvent ces deux gestes sont associés (ostéotomie bi-maxillaire) . Une génioplastie est souvent réalisée.

Comment avance-t-on le maxillaire ?

L’ostéotomie du maxillaire (ostéotomie de Lefort I) se fait par l’intérieur de la bouche. La proximité du nez permet une modification de la respiration nasale. Le déplacement du maxillaire modifie la forme des sillons des joues, de la lèvre et de la position de la pointe du nez.

 

Class II MalocclusionClasse III Avant Après

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Traitements pluridisciplinaires

Une approche pluridisciplinaire en orthodontie pour une prise en charge globale

L’orthodontie moderne ne se limite pas à l’alignement des dents. Elle s’inscrit dans une vision globale de la santé bucco-dentaire, fonctionnelle et posturale. Dans notre cabinet, nous adoptons une approche pluridisciplinaire, attentive à l’ensemble des facteurs qui influencent l’équilibre oral et facial de nos patients.

Chaque patient est unique. C’est pourquoi nous prenons le temps d’observer non seulement l’état dentaire et occlusal, mais aussi les fonctions orales (respiration, mastication, déglutition, posture de la langue), ainsi que les éventuelles tensions ou déséquilibres posturaux. Cette vision holistique nous permet d’identifier les interactions entre les différents systèmes du corps.

Lorsque cela est nécessaire, nous n’hésitons pas à faire appel à un réseau de professionnels de santé avec lesquels nous travaillons en confiance et en concertation : ostéopathes, physiothérapeuthes, logopèdistess, dentistes, ORL, pédiatres ou encore chirurgiens maxillo-faciaux. L’objectif est de construire, ensemble, un plan de traitement cohérent, durable et respectueux du patient dans sa globalité.

Cette approche pluridisciplinaire est bénéfique à tout âge. Que ce soit pour un enfant en croissance, un adolescent en pleine évolution posturale ou un adulte présentant des déséquilibres complexes, nous évaluons chaque situation avec rigueur. Un trouble fonctionnel non traité peut parfois compromettre les résultats orthodontiques. À l’inverse, une prise en charge ciblée et coordonnée permet d’obtenir des résultats plus stables et mieux tolérés dans le temps.

Nous attachons une grande importance à la communication avec nos confrères. Les échanges réguliers que nous entretenons avec les autres intervenants du parcours de soin sont une véritable force. Ils nous permettent d’ajuster nos traitements, de mieux comprendre le contexte de chaque patient, et d’intervenir de manière plus précise et adaptée.

Notre priorité est de proposer des soins de qualité, fondés sur l’écoute, l’observation et la collaboration. Grâce à cette approche pluridisciplinaire, nous visons non seulement l’alignement dentaire, mais surtout l’harmonie fonctionnelle et posturale, pour une santé globale durable.

Etroite collaboration entre orthodontiste et chirurgien maxillo-facial

La nécessité de l’association de l’orthodontie et la chirurgie maxillo-faciale est aujourd’hui reconnue de tous. Depuis une quinzaine d’années, les protocoles chirurgico-orthodontiques ont évolué dans le sens de la simplification, avec notamment l’essor des planifications numériques et du matériel d’ostéo-synthèse.

L’indication chirurgicale est le résultat d’une étude clinique et radiologique minutieuse qui associe les connaissances de différentes spécialités. Le chirurgien, le médecin-dentiste généraliste, le parodontologiste, l’orthodontiste, ainsi que diverses autres spécialités (physiothérapie, ostéopathie, logopédie, médecin ORL etc.) décideront d’une stratégie thérapeutique au début du traitement.

INSIGHTS

Contenu pour les enfants